Départ de Gap, Hautes-Alpes, le mardi 03 juin.
Nous nous élançons accompagnés de Catherine alias mamie Cath, la maman de Marie qui nous escorte pendant 2 petits jours. Toutes les voisines pointent le bout de leur nez et nous faisons quelques photos avec tout le monde dans le jardin.
Puis, c'est l'heure du véritable 1er coup de pédale tant attendu. Celui où on se dit que malgré plusieurs tris et re-tris, déballages et remballages de sacoches dans le jardin, on a encore vu trop large et trop lourd(surtout moi (Marie))!
Pour partir de chez nous, dans tous les cas ça monte! Nous décidons d'emprunter la route qui nous paraît la plus sauvage passant dans le Valgaudemard, via le col du Festre à 1440 m (soit + 500 m par rapport à Gap).
Nous bivouaquons à 200 m d'une rivière dans le petit village précédent le col. Nous n'avons plus les jambes pour passer le col et la journée a déjà été bien chargée en émotion pour les petits... Ne pas les gégoûter dès les 1ers jours! Les derniers virages étaient sévèrement pentus.
Nous déballons avec enthousiasme pour la 1ere fois notre tente 4 places que nous ont offert les collègues de Simon la veille du départ.
Nous sommes ravis de voir qu'elle est simple et rapide à monter, spacieuse et astucieuse. Elle est légère mais du coup très fragile.
Tous nos bagages entrent sans encombre dans le auvent et nous avons encore la place d'y manger à 4 en fonction du temps.
Les enfants sont tout excités et sautent partout dans la tente. Ils sont ravis de camper et de manger dehors.
Le riz soufflé cuit en 2 min, c'est pratique et rapide pour un 1er repas. Puis dodo enfin presque.... parce que les enfants ne s'endorment qu'à la nuit tombée.
Col du Festre-Vif.
Le temps n'est pas top pour ce 1er réveil nature. On se demande si l'orage ne va pas claquer d'une minute à l'autre! Au col la pluie commence à tomber, histoire de nous donner la température!
Marie discute quelques minute avec un cycliste arrivant de Vif, faisant un petit tour dans les Alpes sur 3 jours. Plus tard dans la descente il rattrape Simon et nous invite chez lui à Vif pour la nuit. Le voyage commence fort, à peine partis et déjà invités.
Nous ne prévoyions pas une si grande étape pour la journée mais notons quand même ses coordonnées.
Finalement, vers Mamie Cath fait demi-tour en mileiu de journée pour rentrer à Gap.
Nous enchaînons les mini ondées mais ce n'est pas le déluge. Les enfants passent leur temps à changer de place sur le vélo ne supportant pas encore la vie trop serrée dans la remorque. Nous cuisinons du "chaud" malgré le temps en bord de route. Tout le monde a besoin d'une pause.
Vu que le temps se gatte fort, nous décidons d'accepter l'inviation du cycliste. Nous pouvons dire que nous avons testé le matériel sous tous les angles cette 2 ème journée!!!C'est le déluge qui nous assomme durant la dernière heure de la journée (heureusement en descente). Les enfant condensent et pleurent dans la remorque, obligés d'y rester confinés, cas de force majeur.
Nous arrivons après avoir pédalé quelques 1000 m de dénivelé pendant 5-6 hrs chez nos hôtes. Une famille adorable et accueillante. Ils nous prêtent carremment un appartement mitoyen à leur maison et nous invitent pour le repas et le déjeuner.
Nous discutons vélo, tour de France (puisqu'ils l'ont fait à vélo-voiture l'an dernier). Nous nous régalons de produits frais, du marché ou du jardin. Le monsieur était même allé cueillir des bols de framboises pour les enfants au petit déjeuner! Quelle régal et quelle chance d'avoir déjà fait une si belle rencontre.
Nous nous élançons accompagnés de Catherine alias mamie Cath, la maman de Marie qui nous escorte pendant 2 petits jours. Toutes les voisines pointent le bout de leur nez et nous faisons quelques photos avec tout le monde dans le jardin.
Puis, c'est l'heure du véritable 1er coup de pédale tant attendu. Celui où on se dit que malgré plusieurs tris et re-tris, déballages et remballages de sacoches dans le jardin, on a encore vu trop large et trop lourd(surtout moi (Marie))!
Pour partir de chez nous, dans tous les cas ça monte! Nous décidons d'emprunter la route qui nous paraît la plus sauvage passant dans le Valgaudemard, via le col du Festre à 1440 m (soit + 500 m par rapport à Gap).
Nous bivouaquons à 200 m d'une rivière dans le petit village précédent le col. Nous n'avons plus les jambes pour passer le col et la journée a déjà été bien chargée en émotion pour les petits... Ne pas les gégoûter dès les 1ers jours! Les derniers virages étaient sévèrement pentus.
Nous déballons avec enthousiasme pour la 1ere fois notre tente 4 places que nous ont offert les collègues de Simon la veille du départ.
Nous sommes ravis de voir qu'elle est simple et rapide à monter, spacieuse et astucieuse. Elle est légère mais du coup très fragile.
Tous nos bagages entrent sans encombre dans le auvent et nous avons encore la place d'y manger à 4 en fonction du temps.
Les enfants sont tout excités et sautent partout dans la tente. Ils sont ravis de camper et de manger dehors.
Le riz soufflé cuit en 2 min, c'est pratique et rapide pour un 1er repas. Puis dodo enfin presque.... parce que les enfants ne s'endorment qu'à la nuit tombée.
Col du Festre-Vif.
Le temps n'est pas top pour ce 1er réveil nature. On se demande si l'orage ne va pas claquer d'une minute à l'autre! Au col la pluie commence à tomber, histoire de nous donner la température!
Marie discute quelques minute avec un cycliste arrivant de Vif, faisant un petit tour dans les Alpes sur 3 jours. Plus tard dans la descente il rattrape Simon et nous invite chez lui à Vif pour la nuit. Le voyage commence fort, à peine partis et déjà invités.
Nous ne prévoyions pas une si grande étape pour la journée mais notons quand même ses coordonnées.
Finalement, vers Mamie Cath fait demi-tour en mileiu de journée pour rentrer à Gap.
Nous enchaînons les mini ondées mais ce n'est pas le déluge. Les enfants passent leur temps à changer de place sur le vélo ne supportant pas encore la vie trop serrée dans la remorque. Nous cuisinons du "chaud" malgré le temps en bord de route. Tout le monde a besoin d'une pause.
Vu que le temps se gatte fort, nous décidons d'accepter l'inviation du cycliste. Nous pouvons dire que nous avons testé le matériel sous tous les angles cette 2 ème journée!!!C'est le déluge qui nous assomme durant la dernière heure de la journée (heureusement en descente). Les enfant condensent et pleurent dans la remorque, obligés d'y rester confinés, cas de force majeur.
Nous arrivons après avoir pédalé quelques 1000 m de dénivelé pendant 5-6 hrs chez nos hôtes. Une famille adorable et accueillante. Ils nous prêtent carremment un appartement mitoyen à leur maison et nous invitent pour le repas et le déjeuner.
Nous discutons vélo, tour de France (puisqu'ils l'ont fait à vélo-voiture l'an dernier). Nous nous régalons de produits frais, du marché ou du jardin. Le monsieur était même allé cueillir des bols de framboises pour les enfants au petit déjeuner! Quelle régal et quelle chance d'avoir déjà fait une si belle rencontre.
Vif-Annecy via Aix les Bains
Nous avons 2 jours pour parvenir à Annecy car le tournoi de volley de la Pentecôte n'attend pas.
C'est donc après avoir séché nos affaires que nous nous dirigeons vers Grenoble et parcourront la très grande avenue en ligne droite, je crois la plus longue d'Europe, sur environ 5 kms.
A Grenoble, nous prenons le train pendant 45 min pour rejoindre Aix-les-Bains.
Petit arrêt à l'OT. Basile a une très grosse envie de faire C..C.. On sort le pot sous l'enseigne , Thermes d'Aix les bains, ça le fait moyen! Des dames "bien élevées" font quelques commentaires drôles! "Tu vas voir, où il va le jeter?"
Camping au bord du lac avec baignade et jet de cailloux à n'en plus finir, petite bière pour les parents.
Aix-les-Bains - Annecy
Dure journée très sportive avec une côte interminable sous une chaleur écrasante. Beaucoup de voitures et pas de pause sympa avec une rivière possible. Les enfants restent très patients et Arthur donne son coup de pédale quand il faut.
Nous sommes content de voir arriver Valentin, le frère de Simon, arriver sur son biclou de ville a 3 vitesses pour terminer la journée. Il nous fait passer par des chemins d'écoliers pour rejoindre Annecy, ce qui s'avère plus sympa que la traversée des interminables quartiers et zones commerciales limitrophes.
Ce we, nous récupérons les sacoches gagnées via cyclable et profitons de la famille venue nous rejoindre à l'occasion du tournoi. Un peu d'arbitrage, de baignades 'il fait 40°c) et de tours de manège pour les enfants.
Et surtout, nous nous délestons de l'équivalent de 2 sacoches! Mais où avions nous pu tout caser?
Nous avons 2 jours pour parvenir à Annecy car le tournoi de volley de la Pentecôte n'attend pas.
C'est donc après avoir séché nos affaires que nous nous dirigeons vers Grenoble et parcourront la très grande avenue en ligne droite, je crois la plus longue d'Europe, sur environ 5 kms.
A Grenoble, nous prenons le train pendant 45 min pour rejoindre Aix-les-Bains.
Petit arrêt à l'OT. Basile a une très grosse envie de faire C..C.. On sort le pot sous l'enseigne , Thermes d'Aix les bains, ça le fait moyen! Des dames "bien élevées" font quelques commentaires drôles! "Tu vas voir, où il va le jeter?"
Camping au bord du lac avec baignade et jet de cailloux à n'en plus finir, petite bière pour les parents.
Aix-les-Bains - Annecy
Dure journée très sportive avec une côte interminable sous une chaleur écrasante. Beaucoup de voitures et pas de pause sympa avec une rivière possible. Les enfants restent très patients et Arthur donne son coup de pédale quand il faut.
Nous sommes content de voir arriver Valentin, le frère de Simon, arriver sur son biclou de ville a 3 vitesses pour terminer la journée. Il nous fait passer par des chemins d'écoliers pour rejoindre Annecy, ce qui s'avère plus sympa que la traversée des interminables quartiers et zones commerciales limitrophes.
Ce we, nous récupérons les sacoches gagnées via cyclable et profitons de la famille venue nous rejoindre à l'occasion du tournoi. Un peu d'arbitrage, de baignades 'il fait 40°c) et de tours de manège pour les enfants.
Et surtout, nous nous délestons de l'équivalent de 2 sacoches! Mais où avions nous pu tout caser?
Un p’tit tour en Suissse, le pays des marguerites!
Nous passons par Genève, après une halte chez nos amis Elodie et Julien. On pique-nique devant le fameux jet d’eau. Là, c’est terrible! On se fait photographier par un groupe de touristes comme si on venait d’une autre planète ! Les enfants ne sont pas très rassurés.
Ensuite, une rencontre plus sympa survient. Une étudiante qui avait prévu trop de places à la fraise nous les offre. Bon, ben on s’adapte, on fait un repas à l’envers !
Puis nous empruntons la piste cyclable qui longe la ville de genève sur le bord du lac. C’est très joli. Nous atterrissons dans un parc d’enfants de grande classe ! des scuptures en bois des cabanes et un manège des fables de la fontaine très beau et trop cher. On résiste !
Après ces belles surprises, nous sommes TRES déçus par la suite de la journée. Nous sommes bien sur une piste cyclable mais elle longe la voie rapide pendant 2 bonnes heures. Pas d’ombre, pas de vue, échappements et bruits : la totale ! les enfants sont cools, heureusement. Basile roupille et se réveille sur la plage. Nous devions nous arrêter dans cette ville mais il n’y a pas de camping alors il nous faut pédaler encore 15 kms ! Pour arriver dans un camping superbe (au moins) à 35 euros la nuit ! Ouf, on ne reste que quelques jours en Suisse !
Nous passons par Genève, après une halte chez nos amis Elodie et Julien. On pique-nique devant le fameux jet d’eau. Là, c’est terrible! On se fait photographier par un groupe de touristes comme si on venait d’une autre planète ! Les enfants ne sont pas très rassurés.
Ensuite, une rencontre plus sympa survient. Une étudiante qui avait prévu trop de places à la fraise nous les offre. Bon, ben on s’adapte, on fait un repas à l’envers !
Puis nous empruntons la piste cyclable qui longe la ville de genève sur le bord du lac. C’est très joli. Nous atterrissons dans un parc d’enfants de grande classe ! des scuptures en bois des cabanes et un manège des fables de la fontaine très beau et trop cher. On résiste !
Après ces belles surprises, nous sommes TRES déçus par la suite de la journée. Nous sommes bien sur une piste cyclable mais elle longe la voie rapide pendant 2 bonnes heures. Pas d’ombre, pas de vue, échappements et bruits : la totale ! les enfants sont cools, heureusement. Basile roupille et se réveille sur la plage. Nous devions nous arrêter dans cette ville mais il n’y a pas de camping alors il nous faut pédaler encore 15 kms ! Pour arriver dans un camping superbe (au moins) à 35 euros la nuit ! Ouf, on ne reste que quelques jours en Suisse !
A travers le massif du Jura.
Nous en avons bavé des ronds de chapeaux pour arriver sur le plateau du massif du Jura.
Des pentes entre 10 et 13 % pour commencer la journée ! De quoi tailler des mollets de compèt’ ! Mais un peu dur pour nous, les novices du pédalage. Le premier km était fatal. Je m’arrêtais tous les 100 m avec ces pentes empruntées presque seulement par les tracteurs ; pour eux, pas besoin de faire dans la dentelle !! ! Arthur me donnait un coup de pédale de temps en temps et ce n’était pas de refus. Parfois, il marchait à côté du vélo. Nous avons grimpé pendant 500 m seulement mais ils nous ont parus interminables.
On prend un bel orage qui ne dure pas heureusement, juste histoire de nous rafraîchir.
La combe des Emburnex : quelle belle récompense après tous ces efforts de récupérer des forces dans ce vallon multicolore fleuri principalement de marguerites énormes, d’épilobes et de boutons d’or. On cueille de beaux bouquets avec Arthur. Ça occupe et il tient les fleurs jusqu’à l’arrivée. On remarque que les boutons d’or sont des fleurs carnivores. Si on a de la chance, on peut trouver un insecte dans celles qui sont fermées.
Nous en avons bavé des ronds de chapeaux pour arriver sur le plateau du massif du Jura.
Des pentes entre 10 et 13 % pour commencer la journée ! De quoi tailler des mollets de compèt’ ! Mais un peu dur pour nous, les novices du pédalage. Le premier km était fatal. Je m’arrêtais tous les 100 m avec ces pentes empruntées presque seulement par les tracteurs ; pour eux, pas besoin de faire dans la dentelle !! ! Arthur me donnait un coup de pédale de temps en temps et ce n’était pas de refus. Parfois, il marchait à côté du vélo. Nous avons grimpé pendant 500 m seulement mais ils nous ont parus interminables.
On prend un bel orage qui ne dure pas heureusement, juste histoire de nous rafraîchir.
La combe des Emburnex : quelle belle récompense après tous ces efforts de récupérer des forces dans ce vallon multicolore fleuri principalement de marguerites énormes, d’épilobes et de boutons d’or. On cueille de beaux bouquets avec Arthur. Ça occupe et il tient les fleurs jusqu’à l’arrivée. On remarque que les boutons d’or sont des fleurs carnivores. Si on a de la chance, on peut trouver un insecte dans celles qui sont fermées.
Les valons du Doubs : Ici, c’est le paradis des vaches. Il n’y a pas tant de cultures mais plutôt de grands près qui attendent d’être fauchés. Les tracteurs travaillent sans relâche pour faucher et retourner l’herbe. Arthur et Basile s’extasient toujours autant devant ce nombre incroyable de bêtes qui portent de grosses coches sonnantes.
A Mouthe dans le Doubs, nous jouons dans une aire de jeux devant une caserne de pompiers. Lorsqu’on va voir les camions de plus près, un pompier nous ouvre la porte du plus gros. Les deux têtes blondes sont ravies et indéboulonnables. Les pompiers nous font la bise en nous souhaitant bonne route.
Puis nous allons voir la source du Doubs. L’endroit où naît une rivière a toujours un aspect un peu mystique. On se demande d’où peut bien surgir tout cette eau qui ne s’arrête jamais de couler. On écrit nos initiales sur une feuille d’arbre avec Arthur pour la jeter dans la rivière mais finalement, Arthur ne veut plus la jeter. Alors elle finit broyée dans une sacoche après quelques jours…
Nous campons à Malbuisson, à côté du lac de Saint-Point. Les derniers kms sont un peu pénibles car très ventés. II y a une piscine mais le vent la rend glaciale. Le soir, on mange au restaurant du camping dans une petite tente toute mignonne. Les enfants sont décalqués !
A Mouthe dans le Doubs, nous jouons dans une aire de jeux devant une caserne de pompiers. Lorsqu’on va voir les camions de plus près, un pompier nous ouvre la porte du plus gros. Les deux têtes blondes sont ravies et indéboulonnables. Les pompiers nous font la bise en nous souhaitant bonne route.
Puis nous allons voir la source du Doubs. L’endroit où naît une rivière a toujours un aspect un peu mystique. On se demande d’où peut bien surgir tout cette eau qui ne s’arrête jamais de couler. On écrit nos initiales sur une feuille d’arbre avec Arthur pour la jeter dans la rivière mais finalement, Arthur ne veut plus la jeter. Alors elle finit broyée dans une sacoche après quelques jours…
Nous campons à Malbuisson, à côté du lac de Saint-Point. Les derniers kms sont un peu pénibles car très ventés. II y a une piscine mais le vent la rend glaciale. Le soir, on mange au restaurant du camping dans une petite tente toute mignonne. Les enfants sont décalqués !