A chacun son tour .... de faire un p'tit tour ... à vélo!
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En route pour la Mer, une nouvelle grande étape.

1/2/2015

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Caen- Saint-Malo. Nous partons sous la pluie pour Abbeville. Les enfants sont montés avec plaisir dans la remorque et pourtant… au bout de 5 min, ils  se bagarrent déjà ! 1ère pause !..... bref, restons zens!
On dépote les 25 kms jusqu’à la gare et nous avons finalement une heure d’avance. Nous passons par Paris et changeons de gare pour arriver sous la pluie à  Caen. Nous rejoignons une piste cyclable qui longe  l’Orne. Malheureusement, le camping espéré n’existe pas. On nous propose de camper dans un champs mais avec ce temps, ce n’est pas très engagent ! 
Surtout que nous ne sommes pas sûrs d’avoir assez de gaz pour les pâtes. On préfère grimper dans le petit village de Clinchamps sur Orne pour manger une pizza et prendre une bonne douche chaude. Remarque du propriétaire du champs : « C’est quoi cette famille qui voyage sans carte et sans guide de camping ? » (Nous avons une copie de carte (mais elle n’est pas en couleur)bah, ça va aller). 

Jusqu’à Vire. Basile et Arthur au réveil : « Je veux aller à la ferme tout fuisse » !

Une journée au paysage vallonné. Départ sous la pluie vraiment pas très engagent à 11h! Le monsieur du camping : «  Là je ne vous envie pas du tout, ça me dit vraiment rien votre truc ! » Heureusement, que le soleil chasse les nuages vers 13 h. Finalement, ce n’était que deux petites journées pluvieuses consécutives. On est quand même contents quand ça s’arrête.

Cette journée n’est pas évidente car nous sommes dans les Suisses Normandes, les collines de la Normandie. Notre camping tant espéré à 40 kms plus loin n’existe pas ! On continue 10 kms de plus jusqu’à Vire, de « Elle & Vire ». C’est le camping le moins cher qu’on ait fait : 5 euros pour nous 4 ! Rien à voir avec l Suisse à 30 euros ! Nous rencontrons un couple de l’âge de nos parents voyageant avec leur chien pour un tour de France dans le sens inverse de nous. Ils nous offrent leurs cartes cyclistes de Bretagne, cela nous aide à planifier la suite. C’est aussi intéressant de partager nos expériences et nos vécus sur les parcours. Nous sommes bien d’accord pour dire  que les pistes cyclables sont identiques qu’on soit au nord, au dus, à l’est ou à l’ouest : elles sont rassurantes parfois lorsqu’on est fatigués ou qu’il fait trop chaud car elles assurent de l’ombre et une pente maxi de 3 % ; elles sont monotones et surtout leur gros point noir, on ne voit rien du paysage et du patrimoine du lieu que l’on traverse ! C’est pour cela que nous n’avions même pas remarqué que nous étions dans la région du poiré, cousin du cidre, mais fabriqué avec de la poire. Du coup, on devra y retourner pour y gouter. Journée fatigante et longue pour tout le monde, on arrive à 19h15 au camping, les enfants se couchent vers 22h après avoir marché dans une flaque d’eau immonde (on a du les relaver !)

Envie de partager mon « kiff »  du jour : grâce au tandem, on discute tout l’après-midi avec Arthur  et il me demande : « Maman, pourquoi la terre elle fabrique des hommes ? » … hum ! Chacun a sa réponse, mais quelle réponse donner à un tout petit ? Après quelques heuh et quelques hésitations, Je lui dis que sa question peut avoir beaucoup de réponses et que je vais y réfléchir. Quand j’aurais trouvé MA réponse, je répondrai à sa question. Mais il pourra aussi demander à papa. Un peu plus tard, voici ce que je lui dis et j’espère que ça lui aura convenu. « Tu vois, là, on traverse une forêt. Il y a des arbres, de la terre. A côté, il y a une rivière.  Sur la Terre, il y a aussi du vent, des nuages, du feu. Et ben, l’eau, la terre, le feu et le vent, tout ça c’est la Nature. Et ben nous les hommes on est là pour voir comme la Nature est belle. Et surtout, on est là pour la protéger ». (à vous de lui donner la votre !)

Un peu plus tard, dans un fossé on voit un sac poubelle. Alors Arthur dit que c’est dégoutant et qu’il fallait le mettre dans une poubelle. Oui et en plus ça embête les animaux. « Pourquoi les gens ils jettent des poubelles? » Je lui dit que ces gens là, leurs parents ne leur on peut être pas dit qu’il ne fallait pas jeter de poubelles ». « –  Ah, mais alors, c’est des enfants qui ont jeté les poubelles ? » Euh, non, ce sont leurs parents. Mais je crois qu’ils ne savaient pas que les poubelles c’est pas beau dans la nature et que  ça ne partirait  jamais tout seul.

(Arthur pressé d’arriver). Un peu plus tard, dans une montée. « Maman, tu vois, l’arbre là, il pousse dans le ciel. Et ben lui y peut voir tout en haut de la montagne, il nous indique le chemin. L’arbre y m’a dit qu’y faut aller tout droit et tourner à droite et après on trouve le camping ». (Malheureusement, il restait 15 kms, mais en haut de la montée il avait oublié le camping et tout allait bien !)

Jusqu’à Mortain. La pire journée du voyage moralement ! pourtant ce n’était que 35 kms de piste cyclable ! Mais c’était … une piste à n’en plus finir et collante par-dessus le marché ! L’impression de ne pas avancer, de se faire aspirer, de rester scotcher: bref….. On était contents d’arriver.  Sur la piste on croise un écureuil, des escargots et on apprend le mot sous-bois ! Arthur n’aime pas trop ça car il a froid.

On a campé à côté des toboggans. Arrivés en 1ers, les enfants pensent que ce sont leurs jeux et surtout leur bateau. Des filles arrivent et Basile leur dit : « pas le droit se bagarrer ! » Puis ils jouent ensemble.

Jusqu’à Pontorson et Saint-Malo. On croise un papa et ses 2 enfants sur la piste. Nous échangeons nos tuyaux et il nous apprend une technique pour tirer un petit vélo d’enfant (qui pédale) sans risque : un système bricolé avec une laisse et un maillon. Son petit de 4 ans est donc autonome et pédale comme un chef ! Impressionnant ! Les 55 kms nous paraissent moins durs que les 35 kms de la veille : du plat descendant en majorité et surtout la carotte de rejoindre ENFIN la mer ce soir ! C’est la deuxième chose après la ferme dont nous parlaient toujours les enfants depuis le départ. Nous achetons une nouvelle carte IGN pour quitter enfin la piste cyclable et rejoindre Pontorson. On aperçoit le Mont-Saint Michel qui se joue à cache-cache avec les collines et se détache sur l’horizon. Le train est un petit tortillard et basile devient expert pour ouvrir et fermer les fenêtres du train.

Le camping de Saint-Malo est situé sur la Cité d’Alet à deux pas de forts Vauban et de restes de bunkers de la guerre 39-45. Une grosse tour imposante surplombe le port et les rivages découverts à marée basse. Un beau paysage de Bretagne comme on les aime. A 21h, l’arc en ciel qui apparait sur notre vue sur mer et les rayons de soleil sur les maisons aux toits en ardoises nous font bien remarquer le décalage horaire entre l’est et l’ouest. Lorsqu’une ondée arrive de nouveau, notre voisin nous prête son abris et nous dinons au sec, dehors !

Après avoir bataillé pendant un mois pour coucher les enfants vers 21h au lieu de 20 h chez nous, nous décidons de troquer les fessés et les prises de becs contre une glace sur le port de Saint-Malo. C’est bien plus sympa de lâcher prise et de regarder le coucher de soleil dans un lieu si mythique pour les marins d’eau douce que nous sommes, un privilège et un « kiff » que nous tâchons d’apprécier. On explique ce  que sont les marrées et les bateaux à sec déposés sur le sable.

Saint-Malo, cité Vauban, un air de  chez nous avec un goût salé ! La ville intramuros est entourée par un port de commerce énorme. C’est la 1 ère fois que nous voyons une cale à sec pour cargo et autant de marchandises en attente de chargement. Nous sommes aussi impressionnés par les canots de sauvetage des cargos et on n’aimerait pas avoir à monter dedans, vu le splash que ça doit faire à l’arrivée ! Les rues pavées, c’est joli mais alors pour les vélos, quelle horreur ! Les enfants disent que ça cabosse trop et moi, je préfère ne pas m’asseoir sur la selle ! 

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Dans le Nord pas de Calais, LA PAUSE tant attendue par les enfants.

1/2/2015

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Caumont – Regnauville, jusqu’au 5 juillet.

A peine arrivés chez Bon papa et Mamie, à peine repartis vers la ferme de Thierry et Martine, l’endroit dont nous parlent les enfants tous les jours depuis un mois !!! Après un petit goûter partagé, c’est l’heure de la traite des chèvres. Avec Louise, Pierre et Thierry, nous montons dans le tracteur vert pour aller visiter quelques champs mais surtout faire plaisir aux enfants !!!

Arthur et Basile se prètent le volant à tour de rôle et axionnent la manette de la fourche. Papa et Louise sont debouts dans la fourche car dans la cabine, on ne peut pas loger tout le monde.

On repart chargés des tracteurs « jouets » que nous prête Pierre. Une moissoneuse bateuse comme une vraie, un tracteur avec une vraie fourche !!!

Le lendemain, on prend le temps. Chez Bon papa il y a une dizaine de vaches à qui on va donner à manger. Il y  a aussi un petit cour d’eau pour patauger, au fond de la pâture. C’est une nouvelle occasion de mettre les bottes rouges que Félie nous a prêté ! Ils dormiraient presque avec.

L’heure de la moisson, quelle fête pour tout le monde ! 3 jours de beau temps annoncent une belle moisson de l‘esturgeon.

La sieste à peine terminée, on rejoint Thierry et Pierre qui fauchent avec LA moissonneuse batteuse ! La clim’ est cassée, il y fait bien chaud mais les enfants sont ravis et  fans ! Ils montent pour quelques allers-retours avec Thierry. Pendant ce temps, Pierre décharge la remorque à quelques kms. Il y a du travail jusqu’à la nuit et  Martine leur apporte le repas pour ne pas perdre de temps.

Simon et Bon papa on déplié une bonne quantité de cartes, regardé des sites à n’en plus finir pour décider des prochaines étapes du parcours. Après conseil, nous décidons de rester 2 jours de plus pour profiter du beau temps. Nous réservons la pluie pour le train que nous devons prendre jusqu’à Caen.

Lorsque tout est fauché, Pierre passe avec son tracteur et la machine qui fabrique des ballots. On dirait quelle pond un œuf tout les 100 m. Les enfants restent longtemps avec lui pour l’ « aider » ! Nous on se la coule douce et discutons avec T & M en attendant la traite et le début du match de foot.

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Pause attendue en famille et entre amis à Lille.

1/2/2015

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Début juillet à Lille chez :

-        Emeric, Clarisse, Mahaut et Salomé.

Simon repartant sur Briançon pour le we, je reste chez les copains, ou plutôt, les copines d’arthur et basile. Salomé est toute petite, elle a seulement 2 mois et elle est surtout toute mignone.  Avec Mahaut, les garçons discutent et jouent au petit parc et à la ferme pédagogique. On est contents de lire de nouveaux livres, de dessiner sur l’ardoise magique, de jouer à la tortue en plastique. Mahaut et Clarisse sont conquises par le tandem ! De nouveaux rêvent de voyages en famille en perspective…

On est bien contents de revoir les copains, même si nous faisons un passage éclair.

Arthur : « Maman, pourquoi les hommes y vivent ?» Il vient me voir pour me demander ça jusqu’aux toilettes !

 

-        Félicie, David, Anouk, Robin et Oscar.

Nous voilà maintenant dans la famille. Les enfants refont connaissance ! C’est le train électrique qui remporte de loin le plus grand succès. Nous allons à la fête de l’école d’Anouk qui se  déroule tout le week-end ! Incroyable ! Les enfants me mettent les nerfs à vif aux heures des couchers ! Une heure à chaque fois galère sans nom. Sachant qu’il y a 5 enfants de moins de 5 ans dans la maison, respecter le sommeil des autres est primordial.

C’est aussi l’occasion pour nous les mamans d’échanger sur nos façons de faire, de décharger nos pensées «  négatives ».

Pendant le we, Simon a calculé notre prochain itinéraire. Nous devons continuer le chemin en train malheureusement pour répondre à certaines de nos impératifs. Du coup, nous rejoignons Saint Paul sur Ternoise en train et terminons les 30 kms en pédalant jusqu’à Caumont.

Sur le chemin, Arthur nous explique que Thierry a un Dindon qui s’appelle Apache. Bientôt, Thierry  va nous rejoindre avec son vélo alors il va nous dire de tourner à droite et à gauche, après le rond point c’est tout droit. Y’a une montée comme ça et une descente comme ça.

Arthur, en passant dans un village  : « maman, ça c’est des fermes ? » … 2 min plus tard : «  Maman, tu sais, dès fois il y a des maisons, et des fois il y a  des fermes, la vie c’est comme ça, tu comprends maman ?! »

Le soir avant de dormir : « Maman dès fois on est vieux ».

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Alsace: sur la route des vins vers Strasbourg.

1/2/2015

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La route des vins
Super sympa: une de nos parties préférées. Très facile à suivre et jalonnée de villages classés plus beaux villages de France, fleuris comme jamais en ce mois de juin ensoleillé voir torride!
Nous observons les cigognes se poser à quelques mètres de nous.
Le jour de la fête de la musique, nous allons manger une pizza et goûtons enfin un vin blanc du coin. 
Les ruelles sont bondées mais malgré cela nous passons du bon temps à déambuler dans la ville et à observer cette architecture tellement différente de la nôtre. C'est entre autre pour cela que nous avions décider de traverser l'Alsace.
Nous y reviendrons un jour vers Noël.

Strasbourg : Nous sommes hébergés par Aude et Amélie qui nous font découvrir leur ville. Grâce à elles, nous avons pu voir un obus incrusté dans un immeuble, nous sommes rassurés d’avoir pu passer entre les deux piliers de la minceur et nous avons appris la légende du vent autour de la cathédrale (le diable, qui avait voulu voir la belle cathédrale s’était introduit dans cette cathédrale mais il n’a jamais pu en sortir. Il serait coincé dans un des piliers de la cathédrale et son cheval, le vent, l’attend toujours dehors, c’est pourquoi, il y a toujours du vent dans les parages).

Nous traversons la ville et nous arrêtons au carrousel, passage obligé pour les p’tits gars. Quelques tours bien mérités après ces nombreux jours de vélo. 3 semaines pour relier Gap à Strasbourg, on a pas trop chômé! 

Le soir, nous partageons un repas autour d’une tarte flambée et gratinée. Les enfants sont ravis de jouer avec le lapin Marcel (qui est au bord de la crise cardiaque).

Le lendemain matin, visitons le quartier de la petit France. Nous avons la chance de voir le pont qui tourne « tourner » au passage  d’un bateau mouche.

Nous montons ensuite dans le train pour rejoindre Reims en passant par Nancy. Le « caranage » dans le train ! Les enfants sont cracras et font un peu n’importe quoi. Nous attendons longtemps en  gare pour la correspondance. A Reims, on  dort au formule 1, pas tout à côté de la gare et surtout pas très bien fréquenté aux alentours. A 21 h, nous montons tout le matériel petit à petit !!! J’étais contente  lorsque nous étions tous les 4 + tout le matériel, bien tranquilles dans la petite chambre.

En repartant, nous faisons escale à la cathédrale majestueuse. Quel travail titanesque, quelle finesse, quelle grandeur ! Les enfants regardent avec attention les vitraux et les gargouilles.

A Laon, nous avons 2h à patienter alors nous montons à la cathédrale. Nous faisons tout le tour de la ville pour trouver un petit parc qui est vraiment tout tout petit !!!

Après 2 jours de transport, notre laborieux voyage en TER s’arrête à Lille ! Enfin nous voilà. Nous sommes ravis de retrouver nos amis et la famille.

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De Millau à Florac en suivant les gorges du Tarn = magnifique !!!

1/2/2015

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Nous avons quitté Mamie Cath et Alizée à Agen puis nous avons pris le train pour Millau. Nous devons être à Génollac ce jeudi et ce n'est pas faisable de pédaler. Nous choisissons l'option sportive mais belle comme itinéraire: le Tarn.6h de trajet dans des intercités: le premier train est BONDé et surtout, la clim' est cassée! Il fait 35 °c dehors! On sur à grosses gouttes et les enfants restent "tranquiles" malgrès tout. ON mange 2 glaces ds la journée.
2ème train vide et climatisé. Nous arrivons presque à la nuit vers 20h30 et nous sommes enfin installés, douchés (récurés jusqu'entre les orteils) à 21h30.
Dodo à 22h après une assiette fadasse de pattes au pesto qui nous cale juste.


Nous décidons d'emprunter le parcours du Tarn mais le choix a été dur car nous étions tentés par les grottes souterraines (autre parcours). Les températures annoncées avoisinent les 34 °c alors nous privilégions la possibilité de pouvoir se baigner dans la rivière.
Nous ne sommes pas déçus!

Enfin partis vers 12h après avoir écumé 3 librairies à la recherche d'une carte IGN de la région, fait les courses pour 2 jours, nous roulons sous un cagnard de folie, à la chaude! (comme d'hab quoi!)

L'eau est bonne et il n'y a pas beaucoup de circulation sur la seule route qui traverse les gorges de part en part. Nous nous estimons privilégiés de pouvoir les découvrir à cette saison et d'avoir une météo favorable.
Nous parcourrons environs 35 kms/jour durant ces 3 jours.

On imagine de nombreux sentiers grimpant jusqu'aux villages troglodytes et cela donne envie de revenir randonner.

A peine arrivés à notre 1er camping situé dans le village "les Vignes", au bord de l'eau, l'orage éclate et c'est la grosse rincée. Pas de baignade pour nous ce soir car dès 17h, nous sommes cantonnés à jouer sous la tente. L'orage gronde mais cela ne fait ni chaud ni froid aux enfants !

Ce n'est pas grave car c'est seulement la 3 ème fois que ça nous arrive en 3 mois 1/2. Et oui! (chanceux) Nous n'avons donc pas encore épuisé nos ressources en cas de pluie : jeux de carte Batawaf, écriture et dessins dans le cahier de voyage, visionnage de photos, histoires, cabanes avec les matelas et massages avec la plume.

Après avoir étudié l'itinéraire sur internet, Simon nous prépare un Délicieux chili con carne (il doit aller dans une sinistre cabine téléphonique car sinon, ça pue et ça condense dans la tente). Avec des crèmes au oeufs pour le dessert, c'est vraiment la fête, en fait! Nous apprécions toujours autant notre tente car se révèle vraiment très spacieuse et pratique.
A 21h, dodo!


Au matin, une grosse limace baveuse et un escargot se baladent tranquillement entre les 2 épaisseurs de notre toile de tente! (J'ai malheureusement glissé sur la limace gluante par erreur en chargeant mon vélo: impression désagréable et dégoutante!)

Dès le départ, nous sommes éblouis par les majestueuses Gorges du Tarn: des falaises ocres surplombent la route étroite et sinueuse. C'est le paradis des grimpeurs qui parcourent les voies comme des araignées. Nous enchainons les tunnels et nous admirons en contrebas la transparence et la couleur vert émeraude du Tarn. Nous croisons de nombreux canoës. Sur certains passages, les falaises tombent à pic dans le Tarn. Nous sommes environ à 450 m d'altitude.

Nous mangeons et nous baignons à Ste-Enimie.
Ils ont été radins sur les étoiles pour ce village tout mignon. Petites ruelles étroites et pavées, belles maisons en pierre, café sympa en terrasse. Il vaut le détour. Sur la route, il y a d'autres villages de l'autre côté de la rivière, ils sont ravitaillés par des tyroliennes. Des chateaux et des batisses sont construites tout en haut dans la montagne, il y a aussi de nombreuses demoiselles coiffées (sans chapeau) et un couple de pierre enlacés (d'après nous)!

Après St-Enimie, les gorges sont moins belles mais toujours aussi sauvages. Nous dormons à Ispagnac, juste à côté de la fameuse source de Quézac (Nestlé!). On ne peut pas voir la source sans rdv car elle est cachée dans une petite mison, dommage car je rêvais de goûter une eau naturellement pétillante.




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Juin 2014: Gap-Annecy-Suisse-Jura-Doubs-Alsace

1/2/2015

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Départ de Gap, Hautes-Alpes, le mardi 03 juin.
Nous nous élançons accompagnés de Catherine alias mamie Cath, la maman de Marie qui nous escorte pendant 2 petits jours. Toutes les voisines pointent le bout de leur nez et nous faisons quelques photos avec tout le monde dans le jardin. 
Puis, c'est l'heure du véritable 1er coup de pédale tant attendu. Celui où on se dit que malgré plusieurs tris et re-tris, déballages et remballages de sacoches dans le jardin, on a encore vu trop large et trop lourd(surtout moi (Marie))!


Pour partir de chez nous, dans tous les cas ça monte! Nous décidons d'emprunter la route qui nous paraît la plus sauvage passant dans le Valgaudemard, via le col du Festre à 1440 m (soit + 500 m par rapport à Gap). 

Nous bivouaquons à 200 m d'une rivière dans le petit village précédent le col. Nous n'avons plus les jambes pour passer le col et la journée a déjà été bien chargée en émotion pour les petits... Ne pas les gégoûter dès les 1ers jours! Les derniers virages étaient sévèrement pentus. 

Nous déballons avec enthousiasme pour la 1ere fois notre tente 4 places que nous ont offert les collègues de Simon la veille du départ.
Nous sommes ravis de voir qu'elle est simple et rapide à monter, spacieuse et astucieuse. Elle est légère mais du coup très fragile.
Tous nos bagages entrent sans encombre dans le auvent et nous avons encore la place d'y manger à 4 en fonction du temps.

Les enfants sont tout excités et sautent partout dans la tente. Ils sont ravis de camper et de manger dehors. 

Le riz soufflé cuit en 2 min, c'est pratique et rapide pour un 1er repas. Puis dodo enfin presque.... parce que les enfants ne s'endorment qu'à la nuit tombée.


Col du Festre-Vif.
Le temps n'est pas top pour ce 1er réveil nature. On se demande si l'orage ne va pas claquer d'une minute à l'autre! Au col la pluie commence à tomber, histoire de nous donner la température!
Marie discute quelques minute avec un cycliste arrivant de Vif, faisant un petit tour dans les Alpes sur 3 jours. Plus tard dans la descente il rattrape Simon et nous invite chez lui à Vif pour la nuit. Le voyage commence fort, à peine partis et déjà invités.
Nous ne prévoyions pas une si grande étape pour la journée mais notons quand même ses coordonnées. 
Finalement, vers Mamie Cath fait demi-tour en mileiu de journée pour rentrer à Gap.

Nous enchaînons les mini ondées mais ce n'est pas le déluge. Les enfants passent leur temps à changer de place sur le vélo ne supportant pas encore la vie trop serrée dans la remorque. Nous cuisinons du "chaud" malgré le temps en bord de route. Tout le monde a besoin d'une pause.

Vu que le temps se gatte fort, nous décidons d'accepter l'inviation du cycliste. Nous pouvons dire que nous avons testé le matériel sous tous les angles cette 2 ème journée!!!C'est le déluge qui nous assomme durant la dernière heure de la journée (heureusement  en descente). Les enfant condensent et pleurent dans la remorque, obligés d'y rester confinés, cas de force majeur. 

Nous arrivons après avoir pédalé quelques 1000 m de dénivelé pendant 5-6 hrs chez nos hôtes. Une famille adorable et accueillante. Ils nous prêtent carremment un appartement mitoyen à leur maison et nous invitent pour le repas et le déjeuner. 
Nous discutons vélo, tour de France (puisqu'ils l'ont fait à vélo-voiture l'an dernier). Nous nous régalons de produits frais, du marché ou du jardin. Le monsieur était même allé cueillir des bols de framboises pour les enfants au petit déjeuner! Quelle régal et quelle chance d'avoir déjà fait une si belle rencontre.

Vif-Annecy via Aix les Bains
Nous avons 2 jours pour parvenir à Annecy car le tournoi de volley de la Pentecôte n'attend pas.
C'est donc après avoir séché nos affaires que nous nous dirigeons vers Grenoble et parcourront la très grande avenue en ligne droite, je crois la plus longue d'Europe, sur environ 5 kms.
A Grenoble, nous prenons le train pendant 45 min pour rejoindre Aix-les-Bains.
Petit arrêt à l'OT. Basile a une très grosse envie de faire C..C.. On sort le pot sous l'enseigne , Thermes d'Aix les bains, ça le fait moyen! Des dames "bien élevées"  font quelques commentaires drôles! "Tu vas voir, où il va le jeter?"

Camping au bord du lac avec baignade et jet de cailloux à n'en plus finir, petite bière pour les parents.

Aix-les-Bains - Annecy

Dure journée très sportive avec une côte interminable sous une chaleur écrasante. Beaucoup de voitures et pas de pause sympa avec une rivière possible. Les enfants restent très patients et Arthur donne son coup de pédale quand il faut. 
Nous sommes content de voir arriver Valentin, le frère de Simon, arriver sur son biclou de ville a 3 vitesses pour terminer la journée. Il nous fait passer par des chemins d'écoliers pour rejoindre Annecy, ce qui s'avère plus sympa que la traversée des interminables quartiers et zones commerciales limitrophes.

Ce we, nous récupérons les sacoches gagnées via cyclable et profitons de la famille venue nous rejoindre à l'occasion du tournoi. Un peu d'arbitrage, de baignades 'il fait 40°c) et de tours de manège pour les enfants.
Et surtout, nous nous délestons de l'équivalent de 2 sacoches! Mais où avions nous pu tout caser?
Un p’tit tour en Suissse, le pays des marguerites!

Nous passons par Genève, après une halte chez nos amis Elodie et Julien. On pique-nique devant le fameux jet d’eau. Là, c’est terrible! On se fait photographier par un groupe de touristes comme si on venait d’une autre planète ! Les enfants ne sont pas très rassurés.

Ensuite, une rencontre plus sympa survient. Une étudiante qui avait prévu trop de places à la fraise nous les offre. Bon, ben on s’adapte, on fait un repas à l’envers !

Puis nous empruntons la piste cyclable qui longe la ville de genève sur le bord du lac. C’est très joli. Nous atterrissons dans un parc d’enfants  de grande classe ! des scuptures en bois des cabanes et un manège des fables de la fontaine très beau et trop cher. On résiste !

Après ces belles surprises, nous sommes TRES déçus par la suite de la journée. Nous sommes bien sur une piste cyclable mais elle longe la voie rapide pendant 2 bonnes heures. Pas d’ombre, pas de vue, échappements et bruits : la totale ! les enfants sont cools, heureusement. Basile roupille et se réveille sur la plage. Nous devions nous arrêter dans cette ville mais il n’y a pas de camping alors il nous faut pédaler encore 15 kms ! Pour arriver dans un camping superbe (au moins) à 35 euros la nuit ! Ouf, on ne reste que quelques jours en Suisse !


A travers le massif du Jura.

Nous en avons bavé des ronds de chapeaux pour arriver sur le plateau du massif du Jura.

Des pentes entre 10 et 13 % pour commencer la journée ! De quoi tailler des mollets de compèt’ ! Mais un peu dur pour nous, les novices du pédalage. Le premier km était fatal. Je m’arrêtais tous les  100 m avec ces pentes empruntées presque seulement par les tracteurs ; pour eux, pas besoin de faire dans la dentelle !! ! Arthur me donnait un coup de pédale de temps en temps et ce n’était pas de refus. Parfois, il marchait à côté du vélo. Nous avons grimpé pendant 500 m seulement mais ils nous ont parus interminables. 

On prend un bel orage qui ne dure pas heureusement, juste histoire de nous rafraîchir.

La combe des Emburnex : quelle belle récompense après tous ces efforts de récupérer des forces dans ce vallon multicolore fleuri principalement de marguerites énormes, d’épilobes et de boutons d’or. On cueille de beaux bouquets avec Arthur. Ça occupe et il tient les fleurs jusqu’à l’arrivée. On remarque que les boutons d’or sont des fleurs carnivores. Si on a de la chance, on peut trouver un insecte dans celles qui sont fermées. 
Les valons du Doubs : Ici, c’est le paradis des vaches. Il n’y a pas tant de cultures mais plutôt de grands près qui attendent d’être fauchés. Les tracteurs travaillent sans relâche pour faucher et retourner l’herbe. Arthur  et Basile s’extasient toujours autant devant ce nombre incroyable de bêtes qui portent de grosses coches sonnantes.

A Mouthe dans  le Doubs, nous jouons dans une aire de jeux devant une caserne de pompiers. Lorsqu’on va voir les camions de plus près, un pompier nous ouvre la porte du plus gros. Les deux têtes blondes sont ravies et indéboulonnables. Les pompiers nous font la bise en nous souhaitant bonne route.

Puis nous allons voir la source du Doubs. L’endroit où naît une rivière a  toujours un aspect un peu mystique. On se demande d’où peut bien surgir tout cette eau qui ne s’arrête jamais de couler. On écrit nos initiales sur une feuille d’arbre avec Arthur pour la jeter dans la rivière mais finalement, Arthur ne veut plus la jeter. Alors elle finit broyée dans une sacoche après quelques jours…

Nous campons  à Malbuisson, à côté du lac de Saint-Point. Les derniers kms sont un peu pénibles car très ventés. II y a une piscine mais le vent la rend glaciale. Le soir, on mange au restaurant du camping dans une petite tente toute mignonne. Les enfants sont décalqués !
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Le lot et garonne

9/9/2014

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Photo

Bordeaux-Damazan: piste cyclable et canal de la Garonne.

Les kms s'enchainnent le long du Tarn et du Lot. La piste cyclable est assez chouette mais comme toutes les pistes cyclables, c'est sympa de s'en éloigner un peu pour qq visites. Petite dégustation de vin et visite de l' Abbaye avant le village de Damazan. Le camping est très sympa le long du Tarn.  Nous campons dans l'air de jeux! On apprécie la vue sur le pont et la ville au coucher du soleil avec un petit verre de bon vin blanc d'entre deux mers. 
Il a fait dans les 30 degrès et Arthur a attrappé un coup de chaud ou une insolation avant la pause gouter/glaces. Il vomi 3 fois cette nuit (duvets et tente évités de justesse)!!!

Nous bricolons avec quelques branches, des cordages de la tente et un paréo une protection pour le soleil du lendemain. On dirait que Basile se balade en pousse pousse et il fait des envieux le long du canal.

Un petit tour au pays des pruneaux.

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A Grange sur Lot, à une quarantaine de kms de Damazan, il faut absolument vous rendre à la ferme aux pruneaux. Tout y est parfait. Surtout le thé gourmand, sa glace et sa tarte tatin au pruneaux.
Les propriétaires sont très accueillants et nous ont offert la possibilité de planter notre tente à côté du Lot (température idéale pour la baignade du soir!). 
C'est actuellement la fin de la récolte de prunes qui deviennent petit à petit des pruneaux, après de longues et multiples manipulations. Nous avons compris l'expression "se faire secouer comme un prunier" en regardant le film diffusé dans le musée! La fabrication des pruneaux d'ente est en grande partie manuelle et demande beaucoup de patience. Des mains et des yeux experts trient, tâtent, conditionnent les fruits jusqu'à obtenir des pruneaux idéaux.
Après avoir testé quelques accommodations de pruneaux et les produits à base de pruneaux, nous nous sommes régalés avec l'assiette très copieuse qu'ils  nous ont servi à dîner. Vous l'avez compris, nous nous sommes régalés.
Il y a aussi un labyrinthe traversant les maïs et un jeu de piste. Mais ce sera pour une prochaine fois.

Nous regagnons Agen en suivant des petites routes vallonnées par Saint-Sardos et Prayssas. Nous nous arrêtons au camping du Meullet à 5 kms d'Agen (ambiance camping à la ferme amélioré). Le top: petit camping tranquille mais avec 2 piscines (bien appréciées, surtout par les enfants) et des animaux (poules et chèvres). 


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September 06th, 2014

9/6/2014

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